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Donald Trump prendra ses fonctions vendredi 20 janvier et pourrait rentrer assez vite dans le vif de son programme. Pour les marchés, qui ont largement anticipé les mesures de stimulation du nouveau Président, cette entrée en matière pourrait susciter quelques prises de bénéfices tant ils sont coutumiers « d’acheter la rumeur et de vendre la nouvelle ». De fait, depuis déjà Noël, les indices actions font du sur-place. Comme si les paris liés à la reflation Trump avaient été un peu trop loin : vendre les emprunts d’Etats américains, acheter le pétrole  et vendre à découvert le yen. Il est clair que les positions des gérants hedge funds sur ces 3 positions ont été massives depuis l’élection de Trump, elles sont donc probablement en train d’être digérées. L’ensemble des marchés – des changes, obligataires et actions – sont donc en « mode pause » depuis près d’1 mois. Celle-ci est salutaire. L’hypothèse d’une amplification de cette pause dépendra de ce que dira le nouveau président des Etats-Unis : l’adoption d’une tonalité protectionniste aurait pour effet d’entraîner une correction plus prononcée.

Au même moment va se dérouler jusqu’à fin février la période des publications des résultats 2016, une étape toujours importante pour valider les performances des entreprises et entendre leur message prospectif. Celui-ci se présente bien, du moins au regard de nos entretiens les plus récents avec les sociétés. De fait depuis décembre, les analystes revoient (enfin) leurs estimations de profits à la hausse. Un mouvement bienvenu après 6 années de révisions baissières ! La bonne nouvelle vient de la bonne orientation des chiffres d’affaires, qui sont « la mère nourricière » des profits. L’activité se raffermit donc et ceci est de bon augure pour espérer un mouvement un peu durable dans le cycle des bénéfices (tant attendu). Nous serons à l’affut pour suivre cela au niveau des sociétés en portefeuille.

 

Nicolas Brault

Directeur Général Délégué

 

Achevé de rédiger le 19 janvier 2017

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