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A ce jour, les performances des marchés d’actions sont bonnes. Elles s’expliquent en grande partie par la bonne croissance économique dans tous les pays, et par des résultats d’entreprises généralement très satisfaisants dans la plupart des secteurs.

Evidemment quand tout va bien, on se demande ce qui pourrait aller mal et quel grain de sable pourrait enrayer la machine et, dès que les marchés accusent une petite baisse, on peut se dire que c’est le début de la fin.

La politique vient toujours immédiatement comme une cause potentielle de difficultés. Les sujets de préoccupation sont nombreux : Relations difficiles entre l’Iran et l’Arabie saoudite, menaces de la Corée du Nord, comportement préoccupant du Président américain, pouvoirs renforcés de Mr Xi en Chine, risques de rupture en Catalogne, élections compliquées en Italie, terrorisme partout dans le monde, et on en oublie beaucoup. Mais jusqu’ici, ces menaces réelles n’ont pas eu de conséquences importantes sur l’économie, ni sur les marchés.

En ce qui concerne les indicateurs économiques, ils sont quasiment tous bons. Les indicateurs de confiance sont tous au plus haut. La croissance s’étend dans des pays qui étaient en récession et là où on attend une baisse comme en Chine, elle se fait très lentement. Les banques centrales s’apprêtent à resserrer leurs politiques d’argent facile, mais devant l’absence d’inflation, elles prennent beaucoup de précautions pour le réaliser. La nomination récente de Mr Powell à la tête de la Fed semble montrer la volonté de l’exécutif américain de ne pas procéder à des modifications trop brutales.

Alors on continue de chercher les risques… Peut-être en Chine où l’endettement croît à tel point que le Président de sa banque centrale, qui va d’ailleurs quitter ses fonctions,  n’hésite pas à tirer le signal d’alerte. Mais cette situation n’est pas nouvelle et, jusqu’ici, les autorités politiques ont su la gérer.

Il reste un paradoxe : la liquidité a augmenté grâce aux politiques monétaires de ces dernières années. Pourtant les volumes boursiers restent faibles. Ce qui montre que la hausse des actions n’est pas exubérante pour le moment malgré des niveaux de valorisation que certains considèrent élevés.

Nous pensons donc que, tant que les bénéfices seront sur une pente ascendante, les marchés d’actions pourront continuer de monter, surtout en Europe qui accuse un grand retard par rapport aux marchés américains. Cela n’empêchera pas parfois certaines prises de bénéfices temporaires.

 

Jean-Philippe Mollet

Directeur

Achevé de rédiger le 9 novembre 2017

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