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Nous concluions notre dernier commentaire daté du 26 septembre par notre volonté de ne pas réduire nos positions en actions dans le contexte économique favorable du moment.

Les dernières prévisions du FMI nous confortent dans ce positionnement. La croissance mondiale qui était estimée à 3.2% en 2016 est désormais espérée à 3.6% en 2017 et 3.7% en 2018. La tendance est donc tout à fait favorable. Toutes les régions semblent bénéficier de cette embellie. L’Europe d’abord et la zone Euro qui passent de 1.8% en 2016 à 2.1% en 2017, mais aussi les Etats-Unis qui progressent de 1.5% à 2.2%, finalement assez en ligne avec le vieux continent. Même le Japon verrait une belle amélioration cette année. Et des pays en récession en 2016 comme le Brésil ou la Russie passeraient du bon côté. L’ensemble des pays émergents verraient leur croissance augmenter de 4.3% à 4.6%.

En Europe, on a pu constater que l’ensemble des pays profitent de cette amélioration qui s’est aussi étendue à l’ensemble des secteurs économiques. Le seul pays qui connaîtrait une tendance négative serait le Royaume-Uni dont la croissance passerait de 1.8% en 2016 à 1.7% en 2017 et 1.5% en 2018, alors même que son inflation progresse.

Ce même mois, le FMI a publié un rapport beaucoup plus alarmiste sur l’accroissement important de l’endettement dans le monde. On sait que c’est la Chine qui pèse d’un poids important dans ces statistiques inquiétantes, mais que nous relativisons pour le moment en raison de l’épargne élevée qui existe dans ce pays qui connait aussi des excédents importants de sa balance commerciale. Il faudra quand-même surveiller ce sujet important dans les prochains mois et années.

L’autre sujet sensible du moment concerne la succession de la Présidente de la Fed, Mme Janet Yellen. Le Président américain doit faire part de sa décision dans les prochains jours et les marchés réagiront différemment selon la personnalité choisie.

Quel que soit le nouveau Président de cette instance, il n’y a aucun doute que les banques centrales américaines et européennes vont tenir compte de la bonne situation actuelle et des excellentes prévisions pour tenter de revenir prudemment à une normalisation progressive des politiques monétaires. C’est à la fin de ce mois que la BCE nous informera sur ses décisions en la matière. Des indiscrétions probablement pilotées nous donnent des indications qui ne semblent pas affoler les marchés. Le sujet principal concernera sans doute le calendrier prévisionnel de la réduction des achats d’obligations actuellement de 60 milliards d’euros par mois. Le sujet d’une hausse des taux ne sera sans doute pas d’actualité avant le début de 2019, révélant la prudence fondamentale de nos banquiers centraux.

Dans ces conditions, nous avons décidé de rester positifs et même d’accroître, quand c’était possible, notre exposition sur les marchés d’actions en Europe et en Asie.

 

Jean-Philippe Mollet

Directeur

Achevé de rédiger le 18 septembre 2017

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